Il existe, probablement autant d’ostéopathes que de façon de pratiquer l’ostéopathie, tout comme deux médecins généralistes diplômés de la même faculté seront probablement très différents dans la prise en charge de leur patients.

« Je pratique une ostéopathie douce »

Je pratique une ostéopathie douce même si ma formation initiale structurelle, très largement et régulièrement enrichie, était axée sur une analyse posturale et des réponses thérapeutiques type manipulation. Les techniques douces sont à mes yeux plus efficientes (plus efficace mais surtout plus durable). Ces deux approches (techniques tissulaires douces et manipulations) sont très compatibles et il m’arrive parfois de proposer une technique thrust « qui craque » quand cela me semble incontournable, même si cela reste rare.

Analyse posturale orthostatique

« une analyse posturale poussée »

Si je me suis éloigné des techniques structurelles comme une réponse thérapeutique unique et systématique, en revanche, l’approche posturale à Ostéobio m’a permis d’intégrer plusieurs sources différentes de tensions comme étant potentiellement responsables d’une dysfonction. La proposition d’un plan de traitement ne se focalisera à ce moment là, pas forcément que sur des séances ostéopathiques, mais nous amènera peut être à proposer conjointement avec d’autres thérapeutes une prise en charge pluridisciplinaire avec l’aide de dentistes par exemple, d’orthophonistes, podologue et kinésithérapeutes évidement.

« la compréhension d’un diagnostique est fondamentale à l’appropriation d’un plan de traitement »

Explication de l’impact d’une malocclusion dentaire sur la posture

J’interviens depuis plusieurs années de manière régulière à l’école de sage femme de Strasbourg en tant qu’enseignant. Ce travail de conférencier me permet et m’oblige à une rigueur universitaire tant sur les mises à jour des connaissances mais surtout sur une accessibilité pédagogique de mon discours. En effet, que ce soit avec des patients ou des étudiants la compréhension d’un diagnostique est fondamentale à l’appropriation d’un plan de traitement, et cela, adapté aux connaissances de chacun, ne passera pas forcement par la même explications, métaphores. Cela est simple, comprendre ce que l’on a, permet de comprendre qui (quel thérapeute) et comment nous allons pouvoir nous faire aider.

Plan de traitement : c’est l’ensemble des soins proposés par des thérapeutes parfois différents pour répondre à un diagnostic. il mettra peut être en évidence que la douleur pour laquelle vous venez consulter ne sera pas le seul problème à traiter.

exemple: Une douleur dans le bas du dos à droite, peut être générer par une entorse de cheville gauche. Cette personne n’ayant pas la capacité d’appuyer sur cette cheville a 100% va compenser sur l’ensemble de la jambe et du bas du dos à droite. Le traitement dans ce cas passera au moins par traiter la zone lombaire droite ainsi que les possibilités de mouvements du pied à gauche. Il faudra également renforcer cette cheville par un kinésithérapeute. Seul l’ensemble de ces trois soins permettront de stabiliser durablement le patient .

Cet exemple simple est en réalité beaucoup plus compliqué. Les désordres de la posture sont souvent plus complexes et globales . Il n’est pas rare pour arriver à des résultats convaincants de devoir suivre l’évolution sur 2-3 séances, étalées sur plusieurs trimestres. Le cas de plusieurs de mes patients nécessite par exemple de  faire appel au compétence d’un dentiste posturale, ORL ect …